Que s’est il passé au Pérou et en Bolivie ? Destinomundo revient sur les fêtes typiques et traditionnelles qui ont eu lieu la semaine dernière.
Chiaraje à Canas (Pérou) le 20 janvier
Les villageois des alentours se réunissent en ce jour dans la vallée de Canas afin de se livrer à une bataille sans merci à coup de pierres, fouets en cuirs et de frondes en l’honneur de Mère Nature, afin d’assurer la fertilité de la terre pour l’année (ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cette célébration arrive pendant la période des pluies). Le but de cette « guerre » sans stratégie ni arbitre est de faire reculer le plus possible l’ennemi afin d’agrandir son propre territoire. Malgré de nombreuses tentatives d’interdiction de la part du gouvernement, la tradition a perduré et même si la violence de ce jeu a été minimisée ces dernières années, il n’est pas rare que des participants y trouvent la mort…
Fête de l’Alacitas (Bolivie) à la Paz le 24 janvier
Célébration du dieu de l’abondance Ekeko : les boliviens achètent des reproductions miniatures de ce qu’ils souhaitent acquérir pendant l’année ou dans leur vie, des faux billets de banque, des petites voitures, des maquettes de constructions symbolisant une maison, des répliques de nourriture, des poules/coqs pour trouver l’amour.. et les font bénir avant midi par un prêtre ou un «sorcier» dans la rue. C’est une journée placée sous le signe de l’espoir, et donc de la bonne humeur…
Et vous, qu’achèteriez-vous pour cette année ?
Concours national de la Marinera à Trujillo (Pérou) du 20 au 31 janvier
Tradition datant de 1960, la Marinera est une danse péruvienne (son nom est un hommage aux marins péruviens durant leur guerre chilienne) de couple habillé en blanc, un mouchoir dans la main droite qu’ils remuent au rythme de la musique. L’homme porte un chapeau de pailles et la femme danse déchaussée.
C’est une danse raffinée et élégante, de séduction ou l’homme et la femme tournoient l’un autour de l’autre en association avec des trépignements parfois associés à ceux d’un cheval.